Publiez votre histoire dans un livre !
Nathalie Techer, rédactrice, biographe et écrivain public
Vous souhaitez garder une trace écrite d’une épreuve ou d’un épisode marquant de votre vie ? Faites appel à mes services et réalisez votre livre. Vous racontez, j’écris. Puis, je vous remets votre livre au nombre d’exemplaires souhaité. Vous êtes libre, ensuite, d’en disposer comme vous le voulez : le garder pour vous, le distribuer à votre entourage ou le vendre.
Réalisation de votre livre
Je réalise votre livre de A à Z et vous l'imprime au nombre d'exemplaires souhaité.
Vente de votre livre
En le vendant, amortissez le coût de sa réalisation et faites-vous une rentrée d'argent
Mes autres services
Je propose toutes sortes de rédactions, ainsi que la correction de vos manuscrits.
Qui suis-je ?
Une journaliste devenue écrivain public
Je m’appelle Nathalie Techer, je suis mariée et maman de deux enfants. Avec un nom aussi répandu à la Réunion, mon identité ne vous dit peut-être rien… à moins d’avoir été un lecteur assidu du Journal de l’Ile. Pendant 23 ans et des poussières, j’ai en effet été journaliste au sein de cette grande rédaction locale. Je n’ai pas atterri là par hasard. Enfant, je rêvais de devenir écrivain, passant tout mon temps libre à dévorer les livres de la bibliothèque de mon quartier et à inventer toutes sortes d’histoires avec la machine à écrire que j’avais reçue à Noël. Quand, au collège, un professeur m’a expliqué qu’écrivain n’était pas un métier, je ne me suis pas découragée. Je me suis orientée vers un parcours littéraire et dès que l’occasion s’est présentée, je suis devenue journaliste pour l’un des plus grands médias de l’île. Pendant deux décennies, j’ai non seulement entretenu ma passion pour l’écriture, mais j’ai aussi développé mon goût pour les récits, relatant les histoires les plus incroyables, rapportant les témoignages les plus poignants… J’aime écrire sur les histoires de vie. En février 2023, j’ai donc quitté le journal pour pouvoir m’adonner pleinement à cette activité.
Qui peut me contacter pour la rédaction de son livre ?
Vous, qui avez mené un dur combat…
pour avoir un bébé, pour vaincre un cancer, pour surmonter une addiction, pour échapper à l’enfer de la maltraitance…
Vous, qui avez été éprouvés par la vie…
après la perte d’un être cher, un harcèlement, un accident de la route…
Vous, qui êtes une personnalité publique…
dans le milieu sportif ou culturel, et qui souhaitez retracer votre parcours dans un livre.
Vous, qui êtes en couple…
et qui souhaitez avoir votre propre roman d’amour basé sur votre histoire
Vous, qui avez trouvé l’accomplissement…
dans la religion, le sport, la méditation…
Vous, chefs d’entreprise ou responsables d’association…
qui souhaitez présenter l’histoire de votre structure.
Vous, voyageurs…
qui voulez partager votre expérience à l’étranger
Vous, qui avez un certain âge…
et qui désirez transmettre le récit de votre vie à votre descendance.
… et vous tous
qui avez des choses à raconter.
Votre livre à 100%
Une fois le livre terminé, il vous appartiendra à 100%. Je n’aurai plus aucun regard sur son utilisation. Vous pouvez le vendre, par exemple, et en retirer tous les bénéfices, sans rien me devoir.
A la fin de notre collaboration, le livre au format pdf vous sera d’ailleurs remis (en plus des exemplaires déjà commandés) pour que vous puissiez continuer à l’imprimer par vos propres moyens, autant de fois que vous le souhaitez. Bien entendu, je reste tout de même à votre disposition si vous préférez que je continue à m’en occuper.
Extrait du livre "Le fabuleux destin de Jany"
Il s’agit de la biographie d’une femme, Jany Augier, qui est née à la veille de la Seconde Guerre mondiale et qui a grandi sous les feux de la guerre d’Algérie, avant de s’installer à La Réunion.
« En dépit de mon jeune âge, j’étais consciente des risques que nous courions chaque jour sous l’occupation allemande. L’intrusion des Allemands sur le territoire français, dans le Midi, s’était plutôt bien passée, dans la mesure où il n’y avait pas eu trop de résistance de la part des civils. Nous restions néanmoins sur nos gardes. Après tout, nous étions plongés dans le conflit le plus meurtrier et le plus destructeur de l’Histoire de l’humanité !
Aussi terrible qu’elle fût, la guerre ne m’a pas empêchée de couler des jours très heureux dans ce bar qui voyait défiler aussi bien les gens du coin, venus chercher un peu de réconfort dans l’alcool et la rigolade, que les soldats allemands, nostalgiques de leurs villages et de leurs compagnes. Du haut de mes trois ans, je montais sans honte sur les tables pour danser pendant que les clients chantaient et tapaient dans les mains pour m’encourager. Jolie petite blonde aux belles anglaises retenues par un large ruban, je m’étourdissais au son de la musique dans mes robes à volants qui tournoyaient. On aurait vraiment dit une vedette en miniature sur scène !
L’établissement de ma mère attirait l’attention des envahisseurs et régulièrement, la Gestapo, la police de l’état nazi, effectuait des descentes pour vérifier que nous ne cachions aucun planqué. Elle s’assurait de maintenir un climat de terreur. Nous étions sous sa coupe et nous ne devions pas l’oublier… Les hommes armés qui pénétraient dans le bar fouillaient les moindres recoins. Et quand ce n’était pas la police allemande, c’étaient les Français complices des Allemands qui venaient espionner ce qu’il se passait. Tous auraient bien aimé mettre la main sur mon père et ses amis pour les contraindre à travailler sous les ordres de l’Allemagne ! Heureusement, ils étaient très rusés et savaient déjouer leur surveillance. Parfois, mon père revenait nous voir, ma mère et moi, le plus souvent au milieu de la nuit pour ne pas se faire repérer. Il débarquait dans la rue arrière, à bord d’un camion emprunté à son cousin germain, puis il entrait discrètement dans l’appartement. Il venait vite me faire un câlin avant de rejoindre ma mère pour quelques heures volées. Au petit matin, il était déjà parti. »